Ikaruga

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Année de sortie : 2001
Genre : Shoot’em up
Développeur : Treasure ESP
Système : Naomi 1

Rarement dans l’histoire des shoot’em up une suite n’aura été autant attendue qu’Ikaruga sous-titré Project RS2.

En effet Project RS2 signifie Radiant Silvergun, rappellez-vous en 1998 ce shoot’em up sorti sur la carte STV de Sega basée sur le Hardware de la saturn avait révolutionné le genre et marqué à jamais les gamers que nous étions.

Donc inutile de vous dire qu’Ikaruga était attendu au tournant car il lui fallait être tout aussi bien que son illustre prédécesseur sans pour autant ne sembler être qu’une suite. Et bien l’objectif est plus que rempli puisque ce nouveau bébé des génis de Treasure vous scrotche littéralement à votre stick.

Once upon a time

Et si nous commencions pas l’histoire du jeux ? Bien que dans un shoot, l’histoire sois toujours un peu « superflue ».

Une Nation japonaise du nom de Hourai découvre un jour un diamant du nom de Ubusubagami Oukinokai qui se trouvais jusqu’alors enfoui dans le sol. Ce diamant confère moults pouvoirs et entre autre le pouvoir de communiquer directement avec dieu (hé oui) qui s’appelle ici Shintsusha.
Grisé par ce pouvoir, Hourai conquiert l’ensemble du pays (parler avec dieu donne des envis de colonisation) en brulant tout sur son passage tel Atilla. Mais une rébellion du nom de Tenkaru se forme afin d’enrailler l’avancée d’Hourai; mais elle se fait malheureusement décimée.

Vous Shinra membre de Tenkaru et seul survivant, arrivez blessé dans un petit village où les habitants vous recueillent et vous soignent. Et comble du bonheur un habitant (un vieux forcément) du nom de Kazemori vous confie un vaisseaux du nom d’Ikaruga afin que vous puissiez assouvir votre soif de vengeance et botter violement le cul d’Hourai.

Noir ou blanc ?

La particularité des ennemis du jeux viens du fait qu’ils sont de deux couleurs, le blanc et le noir. Et de ce fait ils vous envoient dessus des projectiles de leur couleur; et coup de chance pour vous, Ikaruga présente la particularité de pouvoir changer de couleur quand bon lui semble et de se rendre invulnérable aux tirs donc vous prendrez la couleur.

Je m’explique :

– Un ennemi de couleur noire vous envois un projectile (noir forcément), si votre vaisseau est de couleur noire, vous absorbez les tirs noirs que vous recevrez.

– Un ennemi de couleur noire vous envois un projectile (noir forcément), si votre vaisseau est de couleur blanche et que vous le prennez dans la figure, et bien vous mourrez.

Voici sur quoi repose le système de jeux d’Ikaruga. Vous passerez donc la plupart du temps à changer de couleur. A noter que le changement de couleur s’effectue facilement en appuyant sur un bouton (le B).

A noter que si jamais vous tirez sur un ennemis avec le tir de couleur inverse à la sienne (ex : vous tirez en blanc sur un ennemis noir), et bien vos projectiles lui feront plus de dégats et vous le détruirez donc plus vite. Ce système présente donc le désavantage pour vous de vous faire prendre plus de risque.

Il vous sera aussi utile de penser à absorber les tirs de vos ennemis, car chaque tir avalé vous alimente une jauge de missiles qui est en fait une sorte de super attaque vous permettant d’atteindre un maximum d’ennemis en un minimum de temps. Cette attaque se déclenche en apuyant simultanément sur le bouton A (tir) et le bouton B (changement de couleur).

Chains ? vous avez dis chains ?

En effet tout comme dans radiant silvergun qui avait inventé le système de chains en détruisant des ennemis de la même couleur (à l’époque c’était 3 couleurs), Ikaruga reprend ce système en l’innovant.
Désormais pour réaliser des chains, il vous faudra détruire vos ennemis par vague de trois de la même couleur. C’est à dire 3 blanc, puis 3 noirs, ou 6, 9, 12, 15 ennemis de la même couleur. Peu importe du moment que vous faite un multiple de 3. Dès que vous réalisez une passe de 3, vous faite un chain. Par contre si vous détruisez 2 blancs puis un noir, vous brisez le chain et repartez à 0.

Le nombre de chains vous donnera à la fin du stage un score d’habileté.

Avec ce système le jeux deviens bien plus profond et technique, mais aussi plus difficile, car à vouloir en faire on fini par se faire tuer bêtement parfois.

Sinon c’est beau et ça bouge bien ?

Un des autres point fort du jeu, ce sont ses graphismes ! En effet à première vus lorsque l’on vois les screenshots, on peux craindre que celui-ci sois un peu sombre, et bien sachez qu’il n’en n’est rien. Ce jeux est une tuerie visuelle et la carte naomie vous fait voir ce qu’elle a dans le ventre. L’aliasing elle ne connais pas et les couleurs sont extrêmement bien choises et vous titillent les pupilles à chaque instant.

De plus le jeux bénéficie d’une réalisation exemplaire, tout s’enchaine très vite et vous ne verrez de ralentissement que lors de la destruction finale des boss. Boss qui au passage sont eux aussi magnifiques et immenses.

Donc au final ?

Au final Ikaruga est un excellent jeux et il est le digne successeur de radiant silvergun.
Cependant je lui préfère quand même dans le temps son grand frère que je trouve plus technique et plus recherché.
De plus il ne comporte que 5 niveaux, mais il vous faudra quand même beaucoup d’entrainement pour en arriver à bout.
Ne vous y trompez pas Ikaruga vous fera passer de grands moment de bonheur !


Sulf’