ESP Rade

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Année de sortie : 1998
Genre : Shoot’em up
Développeur : Atlus/Cave
Système : pcb
Testeur : Simou (Neoman)
Testé le 8 décembre 2004

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Tout droit sorti de chez Cave, voilà le nouveau bouffeur de fr … le nouveau shoot de ce talentueux studio. Inutile de présenter ce développeur de talent très connu pour ses shoots de qualités et voyons plutôt à quel point on nous à gâtés cette fois-ci.

L’histoire

L’histoire se déroule en 2018 à Tokyo. Un puissant syndicat connu sous le nom de Yaksa, dirigé par une femme mystérieuse dotée de mystérieux pouvoirs psychiques. Non content de contrôler entièrement la politique du pays, elle utilise son armée privée pour envahir et contrôler Tokyo (il n’y à pas que la discussion avec Dieu qui donne des envies de conquêtes (clin d’œil à un autre shoot)). La situation est désespérée quand 3 personnes dotées des mêmes pouvoirs psychiques font leur apparition.

Vous contrôlez donc un ESPer (ESP pour Extra Sensory Perception), un être doué de pouvoirs psychiques sur-développés capables de réduire un blindé lourd à l’état de tas de tôles grillées. Evidemment, le pouvoir de voler dans les airs est compris avec.

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Gameplay

Nous avons donc le choix entre les 3 héros :
Yusuke Sagami (un écolier, évidemment), J-B 5th (lui, par contre, il est russe), et Irori Mimasaka (une petite fille adepte de la paix (???)).
Ils diffèrent par le rayon d’action de leur tir :
–  Yusuke utilise un tir frontal concentré et un tir secondaire dispersant.
–  J-B possède un tir principal qui peut couvrir les 3/4 de l’écran et un tir secondaire frontal.
–  Irori quant à elle possède un tir frontal large et un tir secondaire contrôlable.

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Le jeu utilise 3 boutons :
Le A sert pour le tir primaire et peut-être maintenu au détriment de votre vitesse de déplacement. Généralement très utile pour les déplacements millimétrés.
Le B sert pour le tir secondaire. Un tir plus puissant que le tir secondaire qui se recharge tout seul et assez rapidement après chaque utilisation.
Le C est l’équivalent de la bombe. Elle est représentée par une jauge située en bas de l’écran. En maintenant le bouton, vous créerez autour de vous une bulle protectrice qui vous protège des tirs et ennemis. Et dés que vous relâcherez ce bouton, vous relâcherez la sauce en un gros rayon destructeur. Mais attention, car plus vous maintenez votre bouclier et plus vous viderez votre barre d’énergie. Autre utilité : tous les tirs qui rentreront en contact avec la bulle seront transformés en bonus ou power-up.

Bien sûr, il est possible d’upgrader vos tirs en récoltant des power-up P. Il y’en a de deux sortes, les petits et les gros. Les gros vous font directement passer un niveau de puissance, tandis que les petits, qui sont les plus nombreux, vous en demanderont toujours plus à chaque niveau.

Et une fois au max de votre puissance de feu, les bonus P laissent la place aux bonus tout court (je pourrais dire bonus de point). Au bout de 200 bonus ramassés, le compteur de bonus décompte rapidement. Pendant ce décompte, tout les bonus deviennent des bonus E qui rechargent petit à petit votre jauge de bouclier. Une fois le décompte terminé, c’est reparti pour un tour.

Avantage : aucune raison de se priver des bombes 😉

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Le visuel

Visuellement, c’est le spectacle de déferlante de boulette, le tout exécuté et réglé comme un orchestre philharmonique avec force utilisation de motifs et de boulettes de toutes beautés
Citons les décors qui vous caressent les mirettes grâce à une palette de couleur très bien utilisé.
Quant aux ennemis aussi bien vivant que mécaniques, ils sont pétantes de beautés de modélisation.
Les boss sont dans la même veine, c’est à dire gros, coriaces, évolutifs et très généreux en boulettes.
Du bon Cave quoi

Mais on n’échappe pas a quelques légers ralentissements qui surviennent toujours quand l’écran est très surchargé. J’émettrais néanmoins une réserve la-dessus, car il paraîtrait que les ralentissements sont infimes sur une vraie PCB (croyez bien que je regrette de ne pas avoir eu l’occasion de le toucher en vrai)

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Le son

Des mélodies entraînantes faciles à retenir qui accompagnent le jeu et rend le tout encore plus agréable.

Et coté bruitages, c’est aussi la fête aux enceintes. Aucune fausse note … enfin presque. Au dernier niveau, lorsque vous serez entouré par les clones de la ptite dame, vous aurez l’impression d’avoir plus affaire à des souris qu’a des filles. Et quand on connaît la générosité de Cave en matière d’ennemis … ça ne durera pas que quelques secondes.

Le reste

Le jeu possède 5 niveaux, qu’on peut facilement arrondir à 6 si on considère le dernier niveau comme une suite de 2 stages (ce qui semble fort logique)
Les 3 premiers stages ne se suivent pas dans le même ordre. Le premier dépendra de votre personnage, et les 2 suivants viendront dans un ordre aléatoire. Mais les stages 4 et 5 restent bel et bien les stages 4 et 5.
Evidemment, les niveaux se corsent au fil de l’avancement dans le jeu.

Question difficulté, elle est bien dosée aux 3 premiers stages. Suffisamment tendue sans être inhumain bien qu’il y ait quelques passages délicats. Par contre, cette difficulté subit une montée en flèche à partir du quatrième stage, et c’est là que les crédits commencent à pleuvoir.
Fort heureusement, le jeu possède une maniabilité exemplaire comme tout shoot qui se respecte, et on prend un vrai plaisir à slalomer entre les ptites bouboules.

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CONCLUSION

Pour faire simple: Y’a bon Cave !


Simou