Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie
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Re: Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie
Si tu penses ce que tu écris, alors nous avons une vision nihiliste en commun.
Yves Adrien a écrit :S’il faut subir une forme de contrainte ou de dictature, je préférerais toujours qu’elle soit exercée par l’élite plutôt que par la masse. On peut discuter avec l’élite. Avec la masse, c’est impossible, elle parle trop fort...
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Re: Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie
VewlixF a écrit :J'assume d'avoir un problème avec la France d'aujourd'hui, notamment le fait que ses problèmes actuels sont de sa seule responsabilité et que le seul moyen d'en sortir est de prendre conscience de cela et d'agir plutôt que de toujours trouver des bouc-émissaires.adol75 a écrit :A peu près le même que celui que tu as avec les Français visiblement
Mais systématiquement, Nono amène le sujet des étrangers alors que je n'en parle pas.
Et j'ai bien compris que c'était ironique, mais il y a plein de façon d'être ironique. Lui revient à la charge systématiquement, ce qui traduit bien le fond de sa pensée... Il n'osera pas le dire pour pas se faire taper dessus, mais il est évident qu'il n'en pense pas moins...
J'espérais dans un dernier élan d'optimisme que tu serais toi aussi ironique, mais je me rends compte avec effroi que tu es on ne peut plus sérieux

Tu te rends compte que ce que tu dis n'a aucun sens ?
Que tu reproches à Nono qui ironiquement parlait des étrangers (eux mêmes Français soit dit en passant) d'etre un raciste planqué derrière la crainte de l'opprobre publique alors que tu amalgames autant que lui mais d'une manière qui curieusement te parait politiquement correcte et moralement acceptable ?
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Re: Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie
tu n'invente rien, c'est traditionnellement le cas en Espagnenono261084 a écrit :dans la fosse à purin à manger des déjections.

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Re: Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie
Heu d'apres ton article c'est ؟Sulf' a écrit :Instant culture.
J'ai appris récemment qu'il existait un sigle pour identifier une phrase ironique.
Le point d'ironie qui ressemble à ça : ¿
http://fr.wikipedia.org/wiki/Point_d'ironie




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Re: Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie
Vous savez si on peut annuler un achat qu'on a pas encore regle sur ebay? Un achat immediat. Le vendeur me dit que si je ne regle pas, ebay va fermer mon compte et qu'en plus je vais avoir une mauvaise evaluation... 

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Re: Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie
Je montre la lune, tu regardes mon doigt.adol75 a écrit :VewlixF a écrit :J'assume d'avoir un problème avec la France d'aujourd'hui, notamment le fait que ses problèmes actuels sont de sa seule responsabilité et que le seul moyen d'en sortir est de prendre conscience de cela et d'agir plutôt que de toujours trouver des bouc-émissaires.adol75 a écrit :A peu près le même que celui que tu as avec les Français visiblement
Mais systématiquement, Nono amène le sujet des étrangers alors que je n'en parle pas.
Et j'ai bien compris que c'était ironique, mais il y a plein de façon d'être ironique. Lui revient à la charge systématiquement, ce qui traduit bien le fond de sa pensée... Il n'osera pas le dire pour pas se faire taper dessus, mais il est évident qu'il n'en pense pas moins...
J'espérais dans un dernier élan d'optimisme que tu serais toi aussi ironique, mais je me rends compte avec effroi que tu es on ne peut plus sérieux![]()
Tu te rends compte que ce que tu dis n'a aucun sens ?
Que tu reproches à Nono qui ironiquement parlait des étrangers (eux mêmes Français soit dit en passant) d'etre un raciste planqué derrière la crainte de l'opprobre publique alors que tu amalgames autant que lui mais d'une manière qui curieusement te parait politiquement correcte et moralement acceptable ?

Yves Adrien a écrit :S’il faut subir une forme de contrainte ou de dictature, je préférerais toujours qu’elle soit exercée par l’élite plutôt que par la masse. On peut discuter avec l’élite. Avec la masse, c’est impossible, elle parle trop fort...
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Re: Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie
lol t'as achete koi encore ?Rugal-B a écrit :Vous savez si on peut annuler un achat qu'on a pas encore regle sur ebay? Un achat immediat. Le vendeur me dit que si je ne regle pas, ebay va fermer mon compte et qu'en plus je vais avoir une mauvaise evaluation...

Logiquement l'option doit exister vu que t'as la fameuse loi de retractation. Fouille dans les cgu d'ebay.
Ou au pire ecrit leur, ca existe forcement cette possibilité vu que j'ai deja eu des offres de la 2e chance



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Re: Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie
Le mec impose une assurance et ca n'apparaissait pas dans le total prix+fdp quand j'ai valide l'achat. Bien sur il le dit dans l'annonce mais moi a part le prix et l'etat de l'article je lit pas tout.
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Re: Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie
Les offres de la seconde chance tu les as surtout quand le vendeur fait monter les enchères sur son propre objet .... et qu'il se fait prendre à son propre jeu.RainMakeR a écrit : Ou au pire ecrit leur, ca existe forcement cette possibilité vu que j'ai deja eu des offres de la 2e chance
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Re: Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie
ah ? je pensai que qd c'etait un mec qui se desistait.
Au pire Rugal contacte ebay avec un autre compte et pour ta vante, bah fait le mort
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Re: Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie

on pourrait presque croire à une pub pignolade faite par un fan
Me semble qu'il y une mini dans une ancienne pub MAcintosh (celle avec la gonzesse celibataire-bobo) .. pour dire comment c'etait pourri

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Re: Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie
T'as vraiment des goûts d'merde. PCiste va 

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Re: Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie
Pour la peine tu vas avoir droit à Kevin Costner

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Re: Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie
Abraham Maslow est un sociologue qui a sérié les principaux besoins humains en cinq parties sous la forme d’une pyramide :
4.4.1 Les besoins fondamentaux
Ces besoins consistent à se vêtir, se reproduire, se nourrir, être au chaud… Ce premier étage de la pyramide correspond à la marque « blason » qui permet de reconnaître la provenance du produit. C’est une sorte de traçabilité. Il peut également s’agir d’une origine ou d’une appellation. Il existe des produits sans aucune marque, qui n’ont même pas de « blason » tels que le pain, les fleurs, la viande (il devient toutefois difficile de trouver une viande sans origine ou appellation), le poisson, les fruits, le fromage. Dans tous ces secteurs, il existe néanmoins des marques : une pomme étiquetée « golden », une viande étiquetée « Charal », etc.
4.4.2 Les besoins de sécurité
Ce deuxième étage correspond aux marques qui utilisent la plate-forme anxiogène. Pourquoi aurions-nous besoin d’être rassurés alors que nous vivons dans un monde où tout est répertorié ? Ayant fait le tour des besoins fondamentaux, les publicitaires, pour assurer leur existence, ont créé des peurs. Intel Inside prend le principe, en apeurant et en culpabilisant la personne qui achète un ordinateur sans vérifier s’il y a la puce Intel à l’intérieur. Grâce à ce système, Intel a tout simplement proposé aux constructeurs IBM, Compaq et Hewlett-Packard d’ajouter « Intel Inside » à la fin de leurs spots de publicité moyennant 50 % du coût de la publicité. Cette petite idée lumineuse leur a permis de s’emparer totalement du marché.
4.4.3 Les besoins d’appartenance à un groupe
L’homme seul n’a jamais existé, il a toujours été en groupe, en tribu. Ce troisième étage correspond à une marque encore plus puissante, qui a le label, qui rassure et qui donne une appartenance à un groupe. C’est l’étage du « vêtement », le vêtement avec ses qualités mais qui permet surtout de se repérer par rapport à une tribu. La tribu « Hugo Boss » n’est pas la tribu « Levi‟s » ou « Diesel » et encore moins la tribu « Petit Bateau ». C’est ici que le monde magique joue à fond.
Pour qu’il y ait ce processus d’identification, il faut charger la marque au maximum avec des styles de vie. Il faut proposer au consommateur une image valorisante de ce qu’il sera s’il consomme le produit. Pourquoi le consommateur achèterait-il un iPod qui coûte trois fois le prix d’une autre marque ? Parce que dans l’un de ses spots de publicité, réalisé de manière très talentueuse, iPod emmène le consommateur dans un univers vaudou totalement décalé avec humour et connivence. Il y a ceux qui comprennent ce spot et ceux qui ne le comprennent pas et ces derniers ne feront jamais partie de la cible de iPod. Ceux qui ont compris ce spot, ce sont les jeunes. Pourquoi les jeunes sont-ils l’obsession de iPod et de la plupart des marques ? Parce que ce sont les futurs consommateurs. On ne sait pas comment leur parler parce qu’ils refusent tous les codes. Ils refusent le monde magique parce qu’ils y sont nés. Ils ont regardé « Culture Pub » quand ils étaient petits, ils connaissent donc la musique et ne sont pas dupes. Ils peuvent néanmoins accepter de rentrer dans le monde magique à condition que cela soit fait avec talent et c’est ce qu’a fait iPod avec cette publicité.
4.4.4 L’estime de soi
Il ne s’agit pas de s’intéresser d’abord à soi puis d’intégrer un groupe. Il faut d’abord faire partie d’une tribu, se reconnaître en son sein pour vouloir ensuite se distinguer à l’intérieur de cette tribu, par exemple en ayant un iPod. Ce quatrième étage correspond aux marques « état d’esprit ». Ce sont des marques dont on partage les trois premiers étages mais également la philosophie de marque. C’est-à-dire que l’objectif de cette marque est de remplacer tous ceux qui prenaient la parole auparavant et qui la prennent de moins en moins parce qu’ils sont discrédités : les politiques, les religieux, la famille, l’école, les journalistes…
Puisque toutes ces personnes ne donnent plus de contenu, ne nourrissent plus la philosophie de l’individu, ce dernier retrouve cette philosophie dans les marques. Apple est une marque du quatrième étage. C’est une marque qui ne s’est jamais concentrée sur les produits mais avant tout sur la philosophie. La stratégie d’attaque et de séduction des marques les plus puissantes est de parler de tout sauf de leurs produits. C’est également valable pour les magasins d’usine et les centres de marques. Pour créer la magie, il faut parfois aller en dehors de son métier, du rapport prix-produit, des lieux de distribution et commencer à faire rêver. Le magicien suggère toujours de regarder sa main alors que son autre main est dans votre portefeuille.
C’est exactement ce que fait Apple : il présente sa philosophie. Lorsque les directeurs financiers du board d’Apple en Californie ont découvert qu’une publicité pour Apple ne montrait jamais le produit, ils ont pris les publicitaires pour des fous. Cet avis n’était pas partagé par Steve Jobs qui est une sorte de patron un peu visionnaire et emblématique de sa marque. Il a souhaité poursuivre sur cette idée de la philosophie parce que cela correspondait à l’état d’esprit d’Apple depuis toujours. En 1984, un spot de publicité d’Apple, diffusé une seule fois, a marqué à jamais tous les esprits : « The brave new world ». Dans ce spot, des personnes regardaient un grand écran avec un air médusé. Une gymnaste arrivait et brisait l’écran. Le slogan indiquait alors : « En 1984, l’informatique ne sera plus jamais comme elle est. Le Macintosh arrive. » À l’époque, on ne voyait déjà pas le produit. Apple ne représentait alors que 2 % du marché de l’informatique et pesait peu à côté de Compaq, de Hewlett-Packard ou d’IBM. Mais Apple disposait d’un « truc » en or : la marque. Apple est descendu très bas dans les années 90. Steve Jobs était parti, le monde de l’informatique avait été repris par ce que l’on appelle des « gris », c’est-à-dire qu’il était banalisé. Lorsque Steve Jobs est revenu, il est arrivé avec de nouveaux produits dont l’iMac. Il a alors fait une percée absolument fabuleuse sur le marché. Comment ? Grâce à la couleur. Dans un domaine où les consommateurs demandaient du 512 gigahertz, du 200 méga-octets, du 2 giga de mémoire vive, de nouveaux consommateurs sont apparus en demandant : « un ordinateur bleu ». Sans en avoir l’air, Apple a ainsi intégré le monde dans lequel nous sommes en train d’évoluer : un monde où ce n’est pas à l’homme de se plier à la machine mais à la machine de se plier à l’homme. À l’époque, cela faisait beaucoup rire Compaq qui, lui, mettait en avant son sérieux, ses ordinateurs fiables et peu chers. Il raillait les ordinateurs roses d’Apple et leurs prix exorbitants.
Pour répondre à ce problème de prix, Steve Jobs a un jour décidé de sortir sur le marché des produits à des prix très adaptables en conservant toujours la même philosophie. Il a alors sorti l’iPod. Il est inutile de préciser que, simplement grâce à ce produit et à la philosophie qui l’accompagne, Apple est aujourd’hui une entreprise cotée en Bourse devant toutes les entreprises de hardware aux États-Unis et même au monde. Avec le spot de publicité pour l’iPod, Apple a fait le tour de la boucle en parlant toujours de philosophie dans un monde en couleur qui évoque tout sauf l’informatique.
4.4.5 Les besoins d’autoréalisation
Lorsque les quatre étages précédents ont été escaladés, le sommet peut être atteint. Cet étage ultime correspond aux marques telles que Sony ou Mercedes, auxquelles on peut pardonner toutes les erreurs tellement les consommateurs en sont devenus des adeptes. Ils se reconnaissent tellement dans ces marques que celles-ci deviennent incontournables. Par exemple, une marque comme Swatch peut sortir la Smart et échouer complètement mais ce n’est pas grave. Evian fait également partie de ces marques. Abraham Maslow a précisé que les besoins ne peuvent être acceptés et vécus par l’individu que s’ils sont satisfaits progressivement, étage par étage. Il n’est pas possible de satisfaire les besoins du cinquième étage sans avoir répondu aux besoins des étages précédents. Nous voulons de plus en plus de marques parce que nous vivons dans un monde où il faut aller toujours plus au dernier étage de la pyramide, au dernier étage de la marque ».
4.4.1 Les besoins fondamentaux
Ces besoins consistent à se vêtir, se reproduire, se nourrir, être au chaud… Ce premier étage de la pyramide correspond à la marque « blason » qui permet de reconnaître la provenance du produit. C’est une sorte de traçabilité. Il peut également s’agir d’une origine ou d’une appellation. Il existe des produits sans aucune marque, qui n’ont même pas de « blason » tels que le pain, les fleurs, la viande (il devient toutefois difficile de trouver une viande sans origine ou appellation), le poisson, les fruits, le fromage. Dans tous ces secteurs, il existe néanmoins des marques : une pomme étiquetée « golden », une viande étiquetée « Charal », etc.
4.4.2 Les besoins de sécurité
Ce deuxième étage correspond aux marques qui utilisent la plate-forme anxiogène. Pourquoi aurions-nous besoin d’être rassurés alors que nous vivons dans un monde où tout est répertorié ? Ayant fait le tour des besoins fondamentaux, les publicitaires, pour assurer leur existence, ont créé des peurs. Intel Inside prend le principe, en apeurant et en culpabilisant la personne qui achète un ordinateur sans vérifier s’il y a la puce Intel à l’intérieur. Grâce à ce système, Intel a tout simplement proposé aux constructeurs IBM, Compaq et Hewlett-Packard d’ajouter « Intel Inside » à la fin de leurs spots de publicité moyennant 50 % du coût de la publicité. Cette petite idée lumineuse leur a permis de s’emparer totalement du marché.
4.4.3 Les besoins d’appartenance à un groupe
L’homme seul n’a jamais existé, il a toujours été en groupe, en tribu. Ce troisième étage correspond à une marque encore plus puissante, qui a le label, qui rassure et qui donne une appartenance à un groupe. C’est l’étage du « vêtement », le vêtement avec ses qualités mais qui permet surtout de se repérer par rapport à une tribu. La tribu « Hugo Boss » n’est pas la tribu « Levi‟s » ou « Diesel » et encore moins la tribu « Petit Bateau ». C’est ici que le monde magique joue à fond.
Pour qu’il y ait ce processus d’identification, il faut charger la marque au maximum avec des styles de vie. Il faut proposer au consommateur une image valorisante de ce qu’il sera s’il consomme le produit. Pourquoi le consommateur achèterait-il un iPod qui coûte trois fois le prix d’une autre marque ? Parce que dans l’un de ses spots de publicité, réalisé de manière très talentueuse, iPod emmène le consommateur dans un univers vaudou totalement décalé avec humour et connivence. Il y a ceux qui comprennent ce spot et ceux qui ne le comprennent pas et ces derniers ne feront jamais partie de la cible de iPod. Ceux qui ont compris ce spot, ce sont les jeunes. Pourquoi les jeunes sont-ils l’obsession de iPod et de la plupart des marques ? Parce que ce sont les futurs consommateurs. On ne sait pas comment leur parler parce qu’ils refusent tous les codes. Ils refusent le monde magique parce qu’ils y sont nés. Ils ont regardé « Culture Pub » quand ils étaient petits, ils connaissent donc la musique et ne sont pas dupes. Ils peuvent néanmoins accepter de rentrer dans le monde magique à condition que cela soit fait avec talent et c’est ce qu’a fait iPod avec cette publicité.
4.4.4 L’estime de soi
Il ne s’agit pas de s’intéresser d’abord à soi puis d’intégrer un groupe. Il faut d’abord faire partie d’une tribu, se reconnaître en son sein pour vouloir ensuite se distinguer à l’intérieur de cette tribu, par exemple en ayant un iPod. Ce quatrième étage correspond aux marques « état d’esprit ». Ce sont des marques dont on partage les trois premiers étages mais également la philosophie de marque. C’est-à-dire que l’objectif de cette marque est de remplacer tous ceux qui prenaient la parole auparavant et qui la prennent de moins en moins parce qu’ils sont discrédités : les politiques, les religieux, la famille, l’école, les journalistes…
Puisque toutes ces personnes ne donnent plus de contenu, ne nourrissent plus la philosophie de l’individu, ce dernier retrouve cette philosophie dans les marques. Apple est une marque du quatrième étage. C’est une marque qui ne s’est jamais concentrée sur les produits mais avant tout sur la philosophie. La stratégie d’attaque et de séduction des marques les plus puissantes est de parler de tout sauf de leurs produits. C’est également valable pour les magasins d’usine et les centres de marques. Pour créer la magie, il faut parfois aller en dehors de son métier, du rapport prix-produit, des lieux de distribution et commencer à faire rêver. Le magicien suggère toujours de regarder sa main alors que son autre main est dans votre portefeuille.
C’est exactement ce que fait Apple : il présente sa philosophie. Lorsque les directeurs financiers du board d’Apple en Californie ont découvert qu’une publicité pour Apple ne montrait jamais le produit, ils ont pris les publicitaires pour des fous. Cet avis n’était pas partagé par Steve Jobs qui est une sorte de patron un peu visionnaire et emblématique de sa marque. Il a souhaité poursuivre sur cette idée de la philosophie parce que cela correspondait à l’état d’esprit d’Apple depuis toujours. En 1984, un spot de publicité d’Apple, diffusé une seule fois, a marqué à jamais tous les esprits : « The brave new world ». Dans ce spot, des personnes regardaient un grand écran avec un air médusé. Une gymnaste arrivait et brisait l’écran. Le slogan indiquait alors : « En 1984, l’informatique ne sera plus jamais comme elle est. Le Macintosh arrive. » À l’époque, on ne voyait déjà pas le produit. Apple ne représentait alors que 2 % du marché de l’informatique et pesait peu à côté de Compaq, de Hewlett-Packard ou d’IBM. Mais Apple disposait d’un « truc » en or : la marque. Apple est descendu très bas dans les années 90. Steve Jobs était parti, le monde de l’informatique avait été repris par ce que l’on appelle des « gris », c’est-à-dire qu’il était banalisé. Lorsque Steve Jobs est revenu, il est arrivé avec de nouveaux produits dont l’iMac. Il a alors fait une percée absolument fabuleuse sur le marché. Comment ? Grâce à la couleur. Dans un domaine où les consommateurs demandaient du 512 gigahertz, du 200 méga-octets, du 2 giga de mémoire vive, de nouveaux consommateurs sont apparus en demandant : « un ordinateur bleu ». Sans en avoir l’air, Apple a ainsi intégré le monde dans lequel nous sommes en train d’évoluer : un monde où ce n’est pas à l’homme de se plier à la machine mais à la machine de se plier à l’homme. À l’époque, cela faisait beaucoup rire Compaq qui, lui, mettait en avant son sérieux, ses ordinateurs fiables et peu chers. Il raillait les ordinateurs roses d’Apple et leurs prix exorbitants.
Pour répondre à ce problème de prix, Steve Jobs a un jour décidé de sortir sur le marché des produits à des prix très adaptables en conservant toujours la même philosophie. Il a alors sorti l’iPod. Il est inutile de préciser que, simplement grâce à ce produit et à la philosophie qui l’accompagne, Apple est aujourd’hui une entreprise cotée en Bourse devant toutes les entreprises de hardware aux États-Unis et même au monde. Avec le spot de publicité pour l’iPod, Apple a fait le tour de la boucle en parlant toujours de philosophie dans un monde en couleur qui évoque tout sauf l’informatique.
4.4.5 Les besoins d’autoréalisation
Lorsque les quatre étages précédents ont été escaladés, le sommet peut être atteint. Cet étage ultime correspond aux marques telles que Sony ou Mercedes, auxquelles on peut pardonner toutes les erreurs tellement les consommateurs en sont devenus des adeptes. Ils se reconnaissent tellement dans ces marques que celles-ci deviennent incontournables. Par exemple, une marque comme Swatch peut sortir la Smart et échouer complètement mais ce n’est pas grave. Evian fait également partie de ces marques. Abraham Maslow a précisé que les besoins ne peuvent être acceptés et vécus par l’individu que s’ils sont satisfaits progressivement, étage par étage. Il n’est pas possible de satisfaire les besoins du cinquième étage sans avoir répondu aux besoins des étages précédents. Nous voulons de plus en plus de marques parce que nous vivons dans un monde où il faut aller toujours plus au dernier étage de la pyramide, au dernier étage de la marque ».
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Re: Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie
Dans la seconde moitié du XXe siècle, la recherche sur les organisations déplaça progressivement son champ d’étude des explications mécanistes vers les explications interactionnistes. L’organisation n’était plus un tout homogène et monolithique mais un ensemble de relations entre des acteurs, qui avaient chacun leurs raisons propres pour être là et prendre des décisions.
Les travaux de recherche s’orientèrent alors, aux alentours de 1940, vers la notion de motivation des personnes au travail. Abraham Maslow prit la question au pied de la lettre et se lança dans une enquête de terrain qui aboutit à la théorie des Besoins, mieux connue sous sa forme graphique de Pyramide de Maslow.
Cela permit de souligner l’importance des avis personnels et des aspirations individuelles. Cela permit également d’inscrire les relations humaines dans une perspective dynamique et non plus statique.
C’est aujourd’hui l’un des modèles de management les plus connus et les plus enseignés dans le monde.
Mais l’importance de cette pyramide dans l’évaluation des comportements est très exagérée car des travaux ultérieurs n’ont pas retrouvé de trace de hiérarchisation des valeurs dans les entretiens menés à l’époque. C’est Maslow lui-même qui a hiérarchisé les besoins et qui les a représentés en séquence verticale.
De plus, le panel des personnes interrogées en 1940 (blancs, de classe moyenne, avant la Seconde Guerre Mondiale, aux États-Unis) ne permet en aucun cas de généraliser cette théorie dans le temps ou l’espace.
On peut également questionner le modèle lui-même qui donne une vision clairement matérialiste de l’être humain à l’image des États-Unis d’avant guerre.
Ainsi, selon cette théorie il ne serait pas possible de croire en Dieu en période de désastre, ou impossible de faire du bon travail avec un salaire peu important. A l’inverse, un excellent salaire ne garantit en rien une forte motivation (je vous laisse trouver des exemples).
Enfin, nos besoins sont ils réellement organisés hiérarchiquement ? L’avoir rend-il acceptable le manque d’être ?
Si c’était le cas les pratiques de management ne seraient jamais sorties du modèle Ford au XIXe siècle : payer plus pour motiver plus.
A partir de 1959 les travaux de Frederick Herzberg seront une torpille pour la théorie des besoins de Maslow. Mais compte tenu de la popularité de Maslow il semble que beaucoup d’enseignants en management se sont arrêtés aux recherches publiées en 1958…
Répétez après moi : la Hiérarchie des Besoins n’est pas un modèle valide.
Alors pourquoi est-elle donc toujours enseignée comme une référence ? Il s’avère que cette théorie est extrêmement simple à enseigner et extrêmement intuitive. Elle est à la portée d’élèves de Terminale. Dans le contexte de la formation continue, en MBA ou en école de commerce vous êtes assuré qu’il n’y aura personne pour vous contredire et pour vous parler -entres autres- de la théorie bifactorielle de Herzberg.
Bref : Maslow est facilement enseigné et facilement appris et c’est tout.
C’est la seule raison pour laquelle on le trouve toujours comme validation scientifique dans les travaux de conduite du changement, en ressources humaines ou en organisation. Les cabinets de consulting, notamment, sont très avides de théories simplistes et intuitives, d’abord parce que les consultants eux-mêmes ont appris Maslow dans les sus-mentionnés MBA ou écoles de commerce, et aussi car cette théorie n’appelle pas à la critique ou à la remise en cause de la structure du pouvoir chez le client (qui les paye pour leurs conseils).
Je m’étonne toujours du niveau d’incompétence qui amène à utiliser Maslow comme un faire-valoir scientifique, alors que précisément depuis 50 ans chez les personnes qui sont simplement informées des avancées théoriques dans leur profession, l’usage de la Pyramide des besoins est un vrai gros signe d’ignorance.

Les travaux de recherche s’orientèrent alors, aux alentours de 1940, vers la notion de motivation des personnes au travail. Abraham Maslow prit la question au pied de la lettre et se lança dans une enquête de terrain qui aboutit à la théorie des Besoins, mieux connue sous sa forme graphique de Pyramide de Maslow.
Cela permit de souligner l’importance des avis personnels et des aspirations individuelles. Cela permit également d’inscrire les relations humaines dans une perspective dynamique et non plus statique.
C’est aujourd’hui l’un des modèles de management les plus connus et les plus enseignés dans le monde.
Mais l’importance de cette pyramide dans l’évaluation des comportements est très exagérée car des travaux ultérieurs n’ont pas retrouvé de trace de hiérarchisation des valeurs dans les entretiens menés à l’époque. C’est Maslow lui-même qui a hiérarchisé les besoins et qui les a représentés en séquence verticale.
De plus, le panel des personnes interrogées en 1940 (blancs, de classe moyenne, avant la Seconde Guerre Mondiale, aux États-Unis) ne permet en aucun cas de généraliser cette théorie dans le temps ou l’espace.
On peut également questionner le modèle lui-même qui donne une vision clairement matérialiste de l’être humain à l’image des États-Unis d’avant guerre.
Ainsi, selon cette théorie il ne serait pas possible de croire en Dieu en période de désastre, ou impossible de faire du bon travail avec un salaire peu important. A l’inverse, un excellent salaire ne garantit en rien une forte motivation (je vous laisse trouver des exemples).
Enfin, nos besoins sont ils réellement organisés hiérarchiquement ? L’avoir rend-il acceptable le manque d’être ?
Si c’était le cas les pratiques de management ne seraient jamais sorties du modèle Ford au XIXe siècle : payer plus pour motiver plus.
A partir de 1959 les travaux de Frederick Herzberg seront une torpille pour la théorie des besoins de Maslow. Mais compte tenu de la popularité de Maslow il semble que beaucoup d’enseignants en management se sont arrêtés aux recherches publiées en 1958…
Répétez après moi : la Hiérarchie des Besoins n’est pas un modèle valide.
Alors pourquoi est-elle donc toujours enseignée comme une référence ? Il s’avère que cette théorie est extrêmement simple à enseigner et extrêmement intuitive. Elle est à la portée d’élèves de Terminale. Dans le contexte de la formation continue, en MBA ou en école de commerce vous êtes assuré qu’il n’y aura personne pour vous contredire et pour vous parler -entres autres- de la théorie bifactorielle de Herzberg.
Bref : Maslow est facilement enseigné et facilement appris et c’est tout.
C’est la seule raison pour laquelle on le trouve toujours comme validation scientifique dans les travaux de conduite du changement, en ressources humaines ou en organisation. Les cabinets de consulting, notamment, sont très avides de théories simplistes et intuitives, d’abord parce que les consultants eux-mêmes ont appris Maslow dans les sus-mentionnés MBA ou écoles de commerce, et aussi car cette théorie n’appelle pas à la critique ou à la remise en cause de la structure du pouvoir chez le client (qui les paye pour leurs conseils).
Je m’étonne toujours du niveau d’incompétence qui amène à utiliser Maslow comme un faire-valoir scientifique, alors que précisément depuis 50 ans chez les personnes qui sont simplement informées des avancées théoriques dans leur profession, l’usage de la Pyramide des besoins est un vrai gros signe d’ignorance.

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Re: Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie
Parade classique et attendue (moi meme ai souligné les limites de cette approche dans l'autre topic), mais c'est pas les angles d'approches et etudes sur les marques et besoins des consommateurs qui manquent
Si encore tu m'avais sorti une pub avec Cage
(Nicolas, pas Grutolla
)

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Re: Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie
Quel autre topic ?
Sinon du côté de windows on a du lourd
C'est certain que là on ne dirait pas une pub faite par un fan. Parce que même un fan aurait fait mieux
T'es à quel niveau sur Maslow là ?
Sinon du côté de windows on a du lourd

C'est certain que là on ne dirait pas une pub faite par un fan. Parce que même un fan aurait fait mieux

T'es à quel niveau sur Maslow là ?

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Re: Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie
Y'a vraiment du HS en veux-tu en voilà sur ce forum
Bon alors je vois que Maslow est ton idole

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Re: Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie
Sulf' a écrit :Y'a vraiment du HS en veux-tu en voilà sur ce forum![]()

il a fait son temps quand meme, il y a d'autres concepts: http://fr.wikipedia.org/wiki/MotivationSulf' a écrit :Bon alors je vois que Maslow est ton idole
Pour les anti-marques, ça manque pas aussi (mais on tombe vite dans la posture bobo/ antimondialiste ..)
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Re: Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie
http://cgi.ebay.fr/ws/eBayISAPI.dll?Vie ... 1438.l2649
Le minimum aurait été d'enlever l'étiquette 5£ de la boite...
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Re: Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie
Y'a pas à dire, mais après un bon caca tu te sens qd même super bien 

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Re: Le flood ultime 2 : le jour de paye du faiseur de pluie
bah des fois vaut mieux chier un coup que tirer un coup. En general t'es jamais decu par un bon gros caca 
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