Une chose est sure quand Kojima fait un jeu c'est pas du foutage de gueule

L'intro est exceptionnelle et place tout de suite cet épisode au coeur de l'ensemble, puis comme toujours le tutorial de prise en main est ultra immersif est drole (j'adore la voix tremblotante des volontaires du tuto, version "Pitié Snake ne me fais pas trop mal).
Deux curiosités de maniabilité à ce stade. Après avoir crée le mode infiltration contre les murs, repris par la suite par tous les faux semblants concurrents, Kojima a décidé de l'abandonner et empeche donc tout mouvement une fois plaqué contre le mur. C'est assez curieux et peu réaliste, mais on finit par s'y faire, comme toujours avec le Grand Kojima il faut s'adapter à ses envies même si c'est en dépit de l'évidence.
De même il est désormais interdit de ramper, ce qui est assez désarmant au début, surtout après avoir passé 10 bonnes heures de MGS4 à ramper.
Passé ces deux bizarreries La baffe ! Peace Walker présente à mon sens le character design le plus abouti de la série, Paz est probablement l'héroïne la plus touchante qui soit
Il est quand même étonnant de pouvoir passer son temps à la voir en sous tif alors qu'elle a officiellement 16 ans, généralement la production japonaise joue sur une ambiguité de femme enfant sans jamais clairement donner l'age des personnages.
Pour le reste on a droit à un Snake un peu paumé, apatride, avec un sens de l'honneur toujours très prononcé, mais perdu vis à vis de son gouvernement qui lui a ordonné d'executer Boss.
Quoi qu'il en soit, sautez sur ce Peace Walker, le meilleur jeu de l'histoire de la psp à coup sur, et son début de scénario me laisse à penser qu'il sera plein de révélations, de surprises, et de très grands moments de jeu et gagnera sa place parmi les plus grands épisodes de MGS (derrière le 3 quoi qu'il advienne !)
I Love Snake, I Love Kojima !