Citation :
Pas toujours d'accord avec Epsylon (un peu trop radical parfois?), mais là, niveau éducation, je suis forcé d'adhérer.
Un exemple live, car émanant de ma femme, qui débute l'enseignement universitaire: elle fait passer un examen de difficulté modeste à une ribambelle d'étudiants. Elle se charge par la suite de corriger les copies: catastrophe générale, presque tout le monde se tape 4 ou 5 (et elle note large, promis juré). L'examen était trop dur? Objectivement je n'en sais rien mais j'en doute un peu.
Ce qui m'a CHOQUE, c'est que les prof seniors de la fac lui ont demandé de remonter TOUTES les notes de 5 points. Tu te plante en beauté et tu te retrouve avec la moyenne? Ouahou! Jackpot!
"On peut pas se permettre de voir redoubler tout ce monde", "embouteillage", "la discipline sera moins attrayante si elle est considérée comme trop dure"...
Oué, radical !!!
Vu l'apathie général, c'est presque un recours ...
Le niveau de l'éducation, c'est le point déterminant. C'est lui qui détermine l'acceptation du reste ( flux d'informations vides et incohérentes, divertissement du triomphe de la médiocrité, recours à la facilité, à l'assistanat ...).
Franchement, si les jeunes avaient un temps soit peu plus de langage, un esprit un tant soit peu plus sollicité, ils ne se réjouiraient pas de ce qu'ils ingurgitent passivement à longueur d'année .
Tout ce qui est vomi par les médias (de l'info, du divertissement) ne peut décemment s'imposer qui si il n'y a aucune barrière
critique 
.
Et à force, on en arrive juste à des gens qui s'accommodent de tout, déjà découragés, résignés avant même de penser à évaluer la situation et ce qu'il faut faire (bah, ça demande des efforts, et il en résulte juste un mal de crâne...

).
Citation :
C'est n'importe quoi de dire que la jeunesse par en sucette, au lieu de croire tous ce que les pseudo reportage alarmiste qui ne servent qu'a laver le cerveau vous feriez mieux de réfléchir.
Ca fait 7 ou 8 ans que je regarde plus la TV , ni ne vais au cinéma.
C'est pas les reportages "alarmistes" sur lesquels je me base, c'est un vécu de l'époque (notamment le nivellement par le bas de l'éducation scolaire) et un simple constat actuel, par ce qui se passe autour de moi: discussions avec des profs, retraités ou en activité, des gens qui bossent en service emploi et qui voient des ribambelles de jeunes "lessivés" et tous calibrés, uniformes ...
Y a 20 ans, les clochards c'étaient des vieux, en fin de cycle d'activités, mis au rebut par le système. Maintenant, t'as des mômes de 20 piges dehors... J'en vois de plus en plus.
Y a 20 ans, je pense pas que les jeunes avaient accès aussi facilement à quantité de drogues neuro-destructives (qui pour la plupart n'existaient pas ou peu, faut dire) . Et c'est sûr qu'a force de réduire le champs du langage , de ne plus être capable de faire face à la réalité et ses difficultés, le dernier refuge s'est juste se griller le cerveau pour plus souffrir.
No brain no pain .
Y a 20 ans, le divorce n'était pas aussi banalisé . Un évènement qui perturbe pourtant la construction de l'identité des ados ...
Y a 20 ans, on trouvait pas autant de"
junk food" .
Quand tu vois ce qui se passe depuis des années aux Etats-Unis (qui imposent leur décadence au reste du monde

) , le budget est consacré à la guerre (pour aller répandre la paix dans le monde ! ) et il reste que des cacahuètes pour l'éducation, à tel point que les multinationales (qui ont plus de pouvoir que bien des états) "prennent en charge" l'éducation : les livres sont "remaniés", sponsorisés, et la bouffe est assurée par l'industrie de la junk food.
On arrive à des mômes gavé de bouffe toxique, qui les empêche de se concentrer (les ressources du corps étant mobilisées pour traiter l'intoxication alimentaire

) , et du coup il faut
baisser le niveau pour éviter des redoublements massifs ....