Spectral Vs Generation

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Année de sortie : 2005
Genre : Baston
Développeur : IGS
Système : PGM, Playstation 2
Testeur : Wally
Testé le 10 avril 2006 en version arcade (PGM)

Spectral vs Generation (SvsG) est le troisième jeu de combat en 2D à voir le jour sur le système arcade Poly Game Master (PGM) de la société taïwannaise IGS (International Game System), et ce après Killing Blade (1998) et l’excellent Martial Masters (2001). En fait, SvsG est issue d’une collaboration entre Idea Factory (les créateurs des personnages que l’on retrouve dans le jeu), AMI et IGS.


Spectral vs Generation oppose des combattants provenant de deux séries de jeux phares d’Idea Factory (des RPG pour la plupart), et j’ai nommé Spectral Force et Generation of Chaos. Par contre, les aventures des personnages de ces deux séries se déroulent dans un même univers : le NeverLand.

À présent, regardons de plus près les différents aspects du jeu. Tout d’abord, après avoir appuyé sur Start, deux modes de jeu s’offre à vous : Story et Practice (ce qui est plutôt inhabituel pour un jeu arcade). En Story Mode, vous affrontez tous les autres persos, le boss étant Holy God Earth. Pour ce qui est du mode Practice, vous avez 99 secondes pour pratiquer les différents coups et combos d’un personnage. Vous pouvez également pratiquer à deux.

Graphismes et animations

Graphiquement, le jeu est bien joli. Les différents combattants sont bien dessinés et représentés, le tout agrémenté de belles couleurs vives. Cependant, comme les couleurs sont justement vives, cela peut devenir agressant pour certaines personnes tellement cela semble éclatant. De plus, certains persos ont des designs intéressants comme l’héroïne Hiro, tandis que d’autres sont tout ce qu’il y a de plus classiques comme Ryuken par exemple.

Pour ce qui est des décors, ils sont bien dessinés et jolis et correspondent probablement à différents endroits du NeverLand, mais sans plus. On retrouve également dans les différents décors d’autres personnages appartenant à l’une ou l’autre des deux séries. Il y a aussi plusieurs flashs de lumières lorsque l’on utilise les différentes techniques des combattants comme les furies par exemple.

Au niveau de l’animation, c’est aussi un aspect intéressant du jeu. On est loin de SF3 bien sûr, ou même du jeu de baston précédent d’IGS, c’est-à-dire Martial Masters. Par contre, l’animation se compare à la plupart des titres SNKP comme le dernier Samurai Shodown par exemple. On retrouve suffisamment d’étapes d’animation, ce qui fait en sorte que les persos sont fluides lorsqu’ils se déplacent, donnent et reçoivent des coups.

Aspect sonore et musiques

Au niveau du son, je n’ai pas grand-chose de négatif à dire aussi de ce côté-là. Les effets sonores ressortent plutôt bien dans l’ensemble. Les voix des protagonistes sont claires et elles s’harmonisent bien avec le personnage touché, sauf peut-être pour Erile. On a encore droit à une voix de jeune garçon faite par une femme, ce que je trouve un peu ennuyant. Finalement, la plupart des différentes trames sont agréables; musique provenant probablement des autres titres de l’univers NeverLand, mais comme je suis loin d’être un expert en la matière…

Gameplay

Pour ce qui est du gameplay, ça ne casse pas la baraque au niveau des nouveautés, mais les différents éléments collent bien les uns aux autres et les amateurs de baston ne se sentiront pas dépaysés. Dans SvsG, on utilise quatre boutons (A-B-C-D), c’est-à-dire trois coups d’épée ou de poing (A pour faible, B pour moyen, C pour puissant) et un coup de pied (bouton D). Il est bien sûr possible de foncer sur l’adversaire en tapant deux fois vers l’avant avec le joystick ou de retraiter en faisant l’inverse. Cela peut aussi être fait dans les airs. Si vous préférez, vous pouvez aussi courir vers l’adversaire au lieu de foncer en tenant le joystick vers l’avant après le deuxième coup.

On retrouve aussi de nombreuses techniques présentent dans la plupart des jeux de baston sur le marché comme les chain combos (série de boutons en succession), les super cancels, les super jumps, les furies (DM), les super furies (SDM), etc. Pour ce qui est des combos, la plupart se font à partir de la même séquence de coups. Par exemple, on saute vers l’adversaire en le frappant, puis on fait le chain combo (A, puis B, puis C), le tout suivi d’un special move et d’une furie. Évidemment, il y a plusieurs autres possibilités.

Parlant de furies, on retrouve au bas de l’écran la Super Jauge traditionnel à tout bon jeu de combats en 2D. Cette jauge est composée de trois niveaux de puissance. Pour faire une furie (appelée Super Skill dans ce jeu), on utilise un niveau de puissance. Pour faire une super furie (Final Impact), on utilise les trois niveaux de puissance. Il est également possible d’effectuer d’autres techniques en utilisant la Super Jauge. Le Chaos Breaking est un genre d’esquive à la KoF, mais aussi un parry à la SF3. Pour éviter un projectile lancé vers nous, on appuie seulement sur A+B. Pour faire un parry, il faut appuyer sur A+B juste avant que l’adversaire nous atteigne avec son attaque. Cela demande un niveau de puissance de la jauge. On retrouve également le Guard Attack (en bloquant, appuyer sur C+D au dernier moment), qui est ni plus ni moins qu’un Guard Cancel qui consomme aussi un niveau de puissance. Finalement, il est possible de faire le Time Freeze qui est une technique qui rappelle le Mu no Kyouchi / State of Nothingness de Samurai Shodown 5. En appuyant sur A+B+C, le décor devient bleu et l’adversaire se déplace au ralenti, ouvert à toutes formes d’attaques de votre part.

Personnages

Pour ce qui est des différents combattant, on en retrouve une dizaine dès le départ : Earth, Erile, Hiro, Jadou, Krayce, Mayura, Orochimaru, Roze, Ryuken et Wells.


Earth est un ange qui contrôle le NeverLand. En fait, c’est le dieu de ce territoire. Il a un bandeau sur les yeux.

Erile, un jeune chevalier qui veut défendre le monde et rendre la paix au sein du NeverLand. Il est protégé par différents esprits (bons et mauvais).

Hiro est l’héroïne du jeu. Elle appartient à un clan de démons, mais du sang humain coule dans ses veines. Elle est armée d’une faux et d’un gant contenant des pouvoirs démoniaques.

Jadou est un démon créé par l’esprit de Gunisi, le Prince du Mal. Ces mains peuvent se transformer en tentacules.

Krayce est l’un des Maîtres de l’Épée. Cependant, il est recherché par les autorités depuis qu’il a assassiné l’empereur Suoerti. Depuis, il parcoure le monde afin de détruire toutes les épées démoniaques. De plus, il est borgne.

Mayura est une sorcière mi-démon, mi-humaine. Elle cherche à tout prix à anéantir son côté démoniaque. Elle est spécialisée dans les attaques de glace.

Orochimaru, un samurai protégé par l’esprit du dragon royal. On le surnomme East Flying Dragon (le Dragon Volant de l’Est). Son épée fut bénie par le pouvoir du dragon royal.

Roze, une autre femme issue d’une tribue de démons. Un jour, sa belle-mère et sa belle-soeur furent persécutées et tuées par des hommes. Depuis se jour, elle veut se venger de l’humanité.

Ryuken est un maître des arts martiaux qui combat à main nue. Selon lui, les armes représentent la faiblesse des hommes.

Wells. Combattant pour le plaisir, on croit qu’il est l’un des seigneurs du vent, vu son agilité à manier les armes. Il utilise à la perfection deux épées à la fois.

Il est également possible d’utiliser deux personnages cachés, c’est-à-dire des versions plus puissantes de Hiro et Jadou ayant des techniques différentes des versions normales, en effectuant le code suivant :
– Super Hiro : À l’écran de sélection, placer le curseur sur Hiro, appuyer sur Start, puis faire en haut, en haut, en bas, en bas, à gauche, à droite, à gauche, à droite, appuyer sur Start.
– Super Jadou : À l’écran de sélection, placer le curseur sur Jadou, appuyer sur Start, puis faire en bas, en bas, en haut, en haut, à droite, à droite, à gauche, à gauche, appuyer sur Start.

Le boss final est Holy God Earth, une version survitaminée de Earth. Il est très difficile à battre comme boss et plutôt différent au niveau de ses techniques de combat comparativement à la version normale. La plupart de ses coups ont beaucoup de priorité.

Le mot final

Et voilà! C’était un petit tour d’horizon de SvsG. Je dois dire que ce jeu m’a beaucoup plu et qu’il devrait plaire aux amateurs de jeux de baston en général, et ce même si vous ne connaissez rien au monde de NeverLand (tout comme moi). Évidemment, je ne conseille pas aux gens d’acheter un PGM pour essayer ce jeu, mais comme il va sortir sur PS2 prochainement (à moins que la date de sortie change encore), ce titre ne peut être qu’une autre excellente acquisition dans le monde merveilleux du combat en 2D.


Testeur: Wally
Mise en page: WoVou