Fighting Layer

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Année de sortie : 1998
Genre : Baston 3D
Développeur : Namco
Système : Namco System 12
Testeur : Captain Algeria
Testé le 2 juin 2002

titre

En 1998, après avoir sortit Street Fighter EX (1996) et Street Fighter EX2 (1997) pour le compte de Capcom (en plus des version Plus et Alpha, et des différents portages sur Playstation), Arika décide de sortir, sous la cape de Namco, Fighting Layer, un jeu de baston 3D sortit sur la même carte que Tekken 3 ou SoulCalibur (Namco System 12).

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Reprenant 2 personnages issues de Street Fighter EX premier du nom (Allen Snider et Blair Dame; c’est d’ailleurs pour cela qu’ils ne sont plus disponible dans Street Fighter EX2), plus 14 personnages totalement inĂ©dits (boss compris), Fighting Layer propose des personnages bien dĂ©ssinĂ©s, mais qui ont un goĂ»t de dĂ©jĂ  vu (un peu trop dĂ©jĂ  vu mĂŞme!!!).

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Tetsuo Kato: Le personnage principal du jeu, sorte de karatĂ© boy, il reprend les coups de plusieurs personnages issus d’autres sĂ©ries de jeux de baston, un mix entre Akira de Virtua Fighter et Ryo de Art of Fighting.
b
George Jensent: RescapĂ© des 70’s, il possède un style de combat plutĂ´t large, entre Jean-Claude Vandamme, Iron Fist (le super hĂ©ros Marvel), et Austin Powers.
c
Hong Gillso: Prenez le taekwondo et les coups de Kim Kaphwan, greffez tout ça sur le corps de Hwarang (Tekken), et vous aurez Hong. Perso hyper speed et facile Ă  jouer, parfait pour les dĂ©butants (trop parfait mĂŞme…).
d
Lan Yinghua: Cette fois, c’est Chun-Li qui est copiĂ©e. Lan est une de ces chinoises pro du kung-fu.
e
Janis Luciani: Une tueuse à gage tout en latex se battant avec des bâtons.
f
Exodus: Encore un de ces catcheurs foutus hors des rings pour cause de tricheries et autres coups bas. Pas très rĂ©glo, Exodus se bat en utilisant des tables, des chaises, et en crachant de l’essence enflammĂ©e.
g
Shang Fenghaung: Encore un hongkongais! Le personnage le plus rapide du jeu; Une sorte de Vega/Balrog asiatique.
h
Jigjid Bartol: Un sumo au aires de Goro Daimon (KOF’), et avec quelque chose de Caffeine Gaira.
i
Sessyu Tsukikage: Le ninja du jeu. Disparitions, shuriken, rapiditĂ©, furtivitĂ©,… , bref le lot quotidien de tout ninja qui se respecte.
j
Capriocio: Un natif des forets sud-américaines. Plutôt original, ce shaman amazonien se bat en utilisant toutes sortes de spores et champignons.
k
Allen Snider: Encore un shotokan, mais bon Allen est une vrai bouffé de fraîcheur dans le monde hyper sérieux des shotos (Dan Hibiki non compris). Un mélange entre Dan Hibiki, et Cobra.
l
Blair Dame: Une riche qui aime se battre. Le mĂŞme personnage que dans Street Fighter EX.
m
Joe Fendi: Un boxeur black comme il y’en Ă  tellement dans les jeux de baston (Heavy D, Balrog, Python, Combo, Mike, Dudley, …).
n
Clemence Keliber: Le second catcheur du jeu, mais cette fois dans un style old british.
o
Preston Ajax: Le militaire du jeu. Entre Guile et Rolento.
boss
Le boss final a quelques airs d’un majordome british (il ressemble d’ailleurs au majordome de Dudley! en moin vieux), et n’a pas volĂ© son titre de boss. Il possède certains coups vraiment originaux, comme un contre oĂą celui qui attaque devient l’attaquĂ©, avec un effet de tĂ©lĂ©portation très top; Et il ne vous laissera pas une seconde respirer tranquillement (Encore moins lors du 2ème round ou il devient une version freak de lui mĂŞme).

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Vers le 3ème et le 7ème stage, le jeu vous propose de vous battre dans deux combats bonus.
Lors du premier combat bonus, le joueur doit se battre contre une armure gĂ©ante affublĂ©e d’une hallebarde, pas très rapide, l’armure se rĂ©vèle très puissante. Les personnages suivants Ă  combattre changeront en cas de victoire ou de dĂ©faite (Plus facile si on gagne le combat bonus, et plus difficile si on perd).
Le second combat bonus vous propose de choisir entre 3 ennemis:
1. Un requin blanc: digne d’un Jaws (les dents de la mer), on le combat Ă  l’intĂ©rieur d’un aquarium gĂ©ant, ce qui Ă  une incidence sur la vitesse des mouvements (beaucoup moins rapides dans l’eau).
2. Un tigre: Très mobile et très rapide, de plus il garde ses distances; vraiment difficile à chopper.
3. Un aigle: Le plus ardu des 3. Passe tout le round Ă  planer au-dessus du stage, une vraie plaie.
Cette fois, contrairement au premier combat bonus, une défaite signifie la fin directe de la partie.

Techniquement, les personnages sont très diffĂ©rents les un des autres. Certains se jouent Ă  la Street Fighter et sont basĂ©s sur les coups spĂ©ciaux (Allen, Blair, George), d’autres Ă  la Tekken avec des enchaĂ®nements de coups normaux au sol (Tetsuo, Hong, Shang), d’autres sont très rapides et aĂ©riens (Janis, Sessyu, Lan), … Bref chaque joueur pourra y trouver le perso qu’il lui convient.

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Le jeu se joue avec 6 boutons comme pour un Street Fighter (3 punchs et 3 kicks). En combinant les boutons, on peut avoir certains coups et attributs spĂ©ciaux comme les Guard break, qui permettent de casser la garde d’un ennemi (ou de se relever du sol avec une contre attaque); Les Super evasion, qui permettent de se sortir d’une mauvaise situation en effectuant une roulade sur le cotĂ©; Il est d’ailleurs possible d’Ă©viter les attaques a tout moment avec des petits pas de cotĂ© latĂ©raux (un peu comme dans Tekken). Les arènes sont closes ou limitĂ©es dans l’espace (comme dans Soul Calibur II), et offrent la possibilitĂ© de coincer l’opposant contre un mur, ou mĂŞme contre du vide (il n’y a pas de ring out). Pour finir, il est possible de contrer et d’annuler n’importe quel coup de l’opposant, en frappant au bon moment avec une attaque simple ou spĂ©ciale (comme dans Justice Gakuen/Rival School, ou Art of Fighting 3).

Le jeu, Ă  l’instar de Street Fighter EX, est beaucoup basĂ© sur furies, qui sont appelĂ©es ici Barrage Blow. Chaque personnage en possède au moins deux (certains ont mĂŞme des power usant 3 tiers de la barre d’Ă©nergie), et peuvent enchaĂ®ner les furies les unes après les autres, ce qui donne un rĂ©sultat très visuel, jouissif, et bourrin.

Graphiquement le jeu n’a pas trop vieilli, enfin lors des combats car pendant les introductions de match, ou des winning poses, les personnages ont l’air un peu cubique (graphiquement le jeu est proche de SoulCalibur). Les effets lors des combats sont plutĂ´t soignĂ©s (surtout lors des finishs).
Les décors quant à eux sont plutôt vides, sans originalité, et manquent cruellement de vie.
CotĂ© son c’est plutĂ´t moyen, autant la musique d’intro se rĂ©vèle très entraĂ®nante, autant pendant les combat c’est comme s’il n’y avait pas de musique.

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MĂŞme s’il n’arrive pas Ă  dĂ©troner les tĂ©nors du jeu de baston 2D, et mĂŞme s’il a quelques dĂ©fauts (trop facile, persos dĂ©jĂ  vus, graphismes datĂ©s, pas de fins, pas de scĂ©nar’), Fighting Layer se rĂ©vèle ĂŞtre l’un des meilleurs et l’un des plus fun jeu fantaisiste en 3D qu’il m’est Ă©tait donnĂ© de jouer, cela au travers de sa jouabilitĂ© bien bourrine, et de ses ajouts biens sympathiques. Encore un autre must see.


Captain Algeria