Ah ce Chaz, il m'étonnera toujours... Il a fait un article super drôle sur gamekult, à lire absolument :
http://www.gamekult.com/tout/actus/cahi ... 34355.html
ps : pensez à bien cliquer sur tous les liens, c'est drôle
[Comparaison] Jeux video - Porno
-
Dobmec
- Hail to the drunkard baby
- Messages : 2508
- Inscription : 03 janv. 2004, 00:46
- Localisation : lyon
-
RainMakeR
- HBK is god
- Messages : 41396
- Inscription : 03 janv. 2004, 03:24
- Localisation : Toulouse
-
RainMakeR
- HBK is god
- Messages : 41396
- Inscription : 03 janv. 2004, 03:24
- Localisation : Toulouse
Mais c'est du caviar cet article:
Il n'y a pas réellement d'école(s) de la critique dans notre milieu. Les pigistes font rarement des études de journalisme ; les cultures ludiques et générales ne sont finalement que secondaires pour obtenir un emploi. Or cette revalorisation du rôle de journaliste spécialisé possèderait un effet pervers : elle justifierait l'utilisation du terme « testeur » au lieu de critique. Un testeur dont l'intérêt premier serait de définir le « niveau de qualité » des jeux, comme d'autres le font pour des voitures ou des épluche-patates, et non de réfléchir sur la pertinence, l'imagination ou le message politique d'une oeuvre numérique. A quelques exceptions près, notre profession n'a pas produit de courant de pensée intellectuel autour des jeux vidéo, à tel point que la majorité des articles se dégageant d'un prisme purement qualitatif proviennent de rédacteurs issus de milieux extérieurs au jeu vidéo, principalement du cinéma ou de magazines branchouilles finissant invariablement par les lettres « art ».
Il n'y a pas réellement d'école(s) de la critique dans notre milieu. Les pigistes font rarement des études de journalisme ; les cultures ludiques et générales ne sont finalement que secondaires pour obtenir un emploi. Or cette revalorisation du rôle de journaliste spécialisé possèderait un effet pervers : elle justifierait l'utilisation du terme « testeur » au lieu de critique. Un testeur dont l'intérêt premier serait de définir le « niveau de qualité » des jeux, comme d'autres le font pour des voitures ou des épluche-patates, et non de réfléchir sur la pertinence, l'imagination ou le message politique d'une oeuvre numérique. A quelques exceptions près, notre profession n'a pas produit de courant de pensée intellectuel autour des jeux vidéo, à tel point que la majorité des articles se dégageant d'un prisme purement qualitatif proviennent de rédacteurs issus de milieux extérieurs au jeu vidéo, principalement du cinéma ou de magazines branchouilles finissant invariablement par les lettres « art ».
