

Le crossover tant attendu de SNK est enfin arrivé sur Neogeo il y a quelques temps… mais à été très vite rattrapé par de nombreuses polémiques quand à son intêret.
Certains le qualifie de daube sans nom, d’autres de perle du fight 2D… mais voyons ce que tout ça donne sur Playstation 2.
Un bon début…
La première chose que l’on remarque lorsque l’on acquière le jeu, c’est déjà le packaging… un dessin representant Terry et Ken, deux figures emblématique des deux firmes japonaises, qui se battent. Autant dire que dès cet instant, le ton est donné. Nous avons droit également à un CD très beau, décoré avec un dessin de Mai et Chun Li au style manga.
Cependant, l’emballage ne fait pas le produit… mais la première chose que l’on dit en voyant l’intro du jeu démarrer c’est que le produit est à la hauteur du packaging. En effet, nous avons la même sublime intro que celle de la version arcade… mais en haute résolution. Donc pour ceux qui n’étaient pas encore dans l’ambiance, vous y voici maintenant 🙂 !
Voici ensuite le menu, qui se trouve être pratiquement identique à la version Neogeo. Donc des modes écrit en gros caractères, mais contrairement au fond noir de la Neogeo, nous avons droit à une petite image en fond avec un effet « gravure ». Nous avons donc les habituels mode Arcade, Versus, Training et Option. Cependant, deux petits nouveaux font leur entrée, ce sont les modes Gallery et Survival, mais nous y reviendrons après.
Une fois le mode de jeux choisi, on retrouve exactement la même grille de séléction que celle sur Neogeo, avec du côté gauche, les persos SNK, et du côté droit, les persos Capcom. Cependant, chose non négligeable, les boss sont séléctionnables dès le départ, mis-à-part Athéna et Red Arremer qu’il vous faudra débloquer. Pour séléctionner les boss, rien de plus simple, il faut juste maintenir la touche R1 lorsque le curseur est sur la colonne du centre des personnages de SNK ou de Capcom.
![]() |
![]() |
Geese lorsque l’on maintient R1 au dessus de Kyo. | Zero lorsque l’on maintient R1 au dessus de Ryu. |
No escape… FIGHT !
Les personnages choisis, vous voici prêt pour le combat. Premier constat, la presence de loadings, mais ils sont très court environ 2 petites secondes.
Comme sur la version Neogeo, les combats commencent par une petite provocation entre les deux personnages illustré par leur portrait. D’ailleurs ces derniers sont en haute résolution, donc très nets avec pratiquement aucun pixel visible et donnent un rendu très propre.
![]() |
![]() |
Une petite provocation pour mettre dans l’ambiance. | Les expressions changent en fonction des répliques. |
Le jeux est graphiquement identique à la version Neogeo. Les 2 images ci-dessous parlent d’elles mêmes.
Par contre, sur Playstation 2, il est possible d’activer les transparences, que l’on peux voir sur les photos également.
![]() |
![]() |
La version Neogeo que tout le monde connaît… | La version Playstation 2 avec ses transparences. |
Donc comme je le disais, les graphismes n’ont pas bougé d’un poil. Les puristes vont donc apprécier, cependant les autres regretteront de retrouver les mêmes décors très ternes et très vides.
Les sprites des personnages sont également très fidèles, c’est-à-dire d’un bonne taille et très colorés.
Mais sans conteste le point le plus fort des graphismes de cette version Playstation 2 ce sont les transparences… elles sont vraiment très reussies ! Certains doivent penser que le resultat doit ressembler aux transparences que l’on retrouve sur un émulateur… et bien laissez moi vous dire que vous vous trompez grandement ! Lorsque vous faites une boule de feu, elle laisse une traînée derrière elle du plus bel effet. Pour l’ecran noir lors de l’execution d’une furie, les traits de lumières restent à l’écran quelques secondes en s’estompant après que le décor soit revenu… superbe ! Ca en devient vraiment un plaisir de faire partir des furies dans tous les sens.
A noter que les transparences peuvent être désactivées dans les options, pour ainsi retrouver l’affichage de l’arcade.
![]() |
![]() |
Deux exemples de transparence. |
Le point sensible ?
A l’image des graphismes, les sons et les musiques sont identiques à la version Neogeo. On retrouve donc les mêmes bruitages assez étouffés mais on s’y fait assez vite. Par contre pour les musiques… a part quelques thèmes assez entraînant comme celui de la Forêt et du Temple, les autres font un peu tâche pour une console nouvelle génération… elles étaient déjà controversées sur Neogeo, et ca ne changera pas sur Playstation 2.
Mais Snk Playmore se rattrape sur la jouabilité. Autant les King of Fighters sont très durs à jouer au pad de la Dual Shock 2, autant SVC est un plaisir. Il n’y a aucun soucis pour sortir les attaques spéciales ou les furies. Dommage que cette performance n’ait pas été renouvelée sur Kof2002.
Les petits « plus » de la version console
Comme je le disais au début du test, sur le menu de demarrage, nous retrouvons deux OVNIs : les modes survival et gallery qui constituent, en plus des transparences, les ajouts de la version PS2.
Dans le mode survival, vous devez combattre donc des adversaires à la chaîne en gardant la même barre de vie. Cependant, si vous finissez un adversaire avec un Exceed, vous regagnerez toute votre vie. Pour débloquer Athéna et Red Arremer, il vous faudra atteindre le niveau 34 et 35. Ce qui n’est pas très compliqué.
Dans le mode gallery vous retrouverez un artwork pour chaque personnage dans la pure lignée de ceux que l’on a pu voir dans Kof2002 toujours sur PS2. Pour les débloquer il suffit de battre le personnage dans le survival (si vous battez Chun-li, vous aurez son artwork).
![]() |
![]() |
L’écran de séléction des artworks. | Des artworks au style assez particulier. |
Quelques screens
Bilan
Graphismes :
Une conversion parfaite de la version neogeo. Snk playmore nous gratifie en plus de superbes transparences, très loin devant le résultat de celles crées sur les émulateurs.
Animation :
Idem que les graphismes, tout est conforme à la version Neogeo., Aucun ralentissement, tout tourne au poil.
Son :
Pour le son, c’est également identique à la version Neogeo. On finit par se faire aux bruitages, cependant les musiques auraient bien eu besoin d’un petit remixage…
Jouabilité :
Petit exploit de la part de Snk Playmore qui nous offre cette fois-ci une jouabilité sans faille.
Les points fidèles :
– L’intro
– Les graphismes
– Les sons
– Les musiques
– Le timing / les combos
– La rapidité du jeu
– Les fins
Les points différents :
– Les transparences !
– 2 petites secondes de loading avant le combat
En Conclusion
Autant être clair, cette conversion est tout bonnement parfaite ! Que l’on aime le jeu ou non, on ne peut pas dire que cette version n’est pas fidèle à la version Neogeo. Toutes les personnes fans de jeux de fight oldschool doivent se jeter dessus les yeux fermés ! Ne serait-ce que pour voir le travail d’artiste qu’a réalisé Snk sur les personnages de Capcom, tous redessinés pour l’occasion.
Micka